L’audit social, facteur de performance des entreprises

Au-delà des critères de rentabilité économique et financière, la performance d’une entreprise se mesure également à l’aune de son bilan social.
Depuis 1977, la loi impose aux entreprises de plus de 300 salariés d’établir un bilan social et dès lors, les obligations légales n’ont cessé de s’ajouter les unes aux autres en vue d’assurer la protection sociale des salariés et des entreprises. De leurs côtés, ces dernières ont mis en place de nombreux outils de mesure et d’optimisation de leur politique RH.
Parmi ces outils, l’audit social est de plus en plus utilisé dans les entreprises, des TPE, aux grands groupes en passant par les PME.

Quels sont les enjeux de l’audit social ?

S’ils sont régulièrement réalisés, que ce soit en interne ou de préférence par un consultant extérieur (DRH à temps partagé par exemple), les audits sociaux permettent à l’entreprise :
– D’optimiser le coût des charges sociales en maîtrisant et en diminuant les risques RH,
– De minimiser les risques de redressements ou contentieux d’organismes (ex : URSSAF, Prudhommes…), en vérifiant la conformité des pratiques et process RH au droit du travail,
– De rectifier le trop-perçu ou de bénéficier d’éventuelles aides non perçues.
À ce titre, l’audit social est un outil essentiel à la stratégie globale de l’entreprise sur le long terme.

Quand réaliser un audit social ?

Chez Atlays, nous réalisons des audits sociaux auprès de nos clients :
– En amont et à titre préventif, en vue d’évaluer la situation sociale de l’entreprise et d’y apporter les mesures nécessaires en vue d’optimiser ses performances,
– A titre curatif pour examiner les zones de tensions (une situation qui se dégrade avec un collaborateur par exemple) et y apporter les mesures correctives pour y remédier.

Bien souvent, les audits sociaux sont menés lors d’une cession ou d’une transmission d’entreprise. C’est en effet un outil d’analyse idéal pour aider les chefs d’entreprises, managers et DRH à identifier les points d’achoppements ainsi que les bonnes pratiques RH en vue de mener une politique sociale et RH efficace et pérenne.
Un client peut également demander à une entreprise de réaliser un audit social pour contrôler le fonctionnement interne d’un fournisseur, notamment en matière de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

Pourquoi l’audit social joue-t-il un rôle croissant dans l’entreprise ?

De plus en plus de grandes entreprises font appel à des cabinets RH pour réaliser un audit social, et ce, pour plusieurs raisons :

– La gestion des ressources humaines joue un rôle de plus en plus stratégique au sein de l’organisation
– Les entreprises montrent un intérêt de plus en plus marqué pour la RSE : à travers des indicateurs de mesure des pratiques RH, l’audit social permet de démontrer la responsabilité sociale de l’entreprise à l’égard de ses salariés.
– Il existe aujourd’hui une réelle culture de l’audit social : Le Code du Travail structure l’information sociale des entreprises via des indicateurs quantitatifs et qualitatifs de gestion des ressources humaines. Seule une analyse rigoureuse et chiffrées de la situation sociale d’une entreprise peut lui donner du crédit auprès de ses clients, salariés, fournisseurs et organismes publics.
– En étant auditées par des professionnels comme Atlays, selon le référentiel de l’audit social, les entreprises réduisent leurs coûts en matière d’audits (en réduisant le nombre d’audits in situ), s’inscrivent dans une démarche de responsabilité sociale sur le long terme, maîtrisent mieux leur production et réduisent significativement les risques RH.
– Depuis les années 2000, avec le développement de la RSE, les grandes entreprises attachent une plus grande importance aux critères 3 et environnementaux dans la mise en place de leurs audits sociaux. Formations, climat social, sécurité des salariés, rémunération… sont autant de critères finement analysés pour analyser l’impact de la politique sociale d’une entreprise sur son développement.
– L’égalité entre les hommes et les femmes au sein de l’entreprise est devenu un enjeu majeur. Un index présenté sous forme d’une note sur 100 et composé de 5 critères sur l’égalité Femmes – Hommes, est obligatoire pour toutes les entreprises.

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